Aujourd’hui, en ce 13e dimanche de Matthieu, Son Éminence, le Métropolite Emmanuel de France a célébré un office, en la cathédrale Saint-Stéphane, à la mémoire du Père Nicolas Xénos, vicaire épiscopal de la Métropole de France, qui s’est endormi dans le Seigneur hier matin après une longue maladie.
Dans son homélie, le Métropolite a évoqué la vanité du monde et la joie de l’éternité du Christ. « Mes frères en Christ, l’Écriture sainte dit dans le livre de Job (7, 6) ‘Ma vie est plus légère qu’une complainte. » En effet, toute notre vie est aussi courte que l’écho d’un cri qui se dissipe aussitôt, comme pressé de s’éteindre. Un simple instant entre la vie et la mort. La distance entre le berceau et le tombeau est négligeable. Le temps passe si rapidement ! Certes, la mort nous fait peur, et la perte de l’un d’entre nous nous est insupportable. Souvenons-nous, par exemple, de sainte Marie Madeleine en pleure assise auprès du tombeau du Seigneur. Le juste Job, dans ses douleurs et soupirs, de lui dire : « Qu’ai-je à espérer ? Les enfers sont ma demeure. De ténèbres j’ai capitonné ma couche. Au charnier j’ai clamé : ‘Tu es mon père !’ A la vermine : ‘O ma mère, ô ma sœur !’ (Job 17, 13-14)
« Souvenez-vous chaque jour que notre tombe est le fondement de toutes nos bonnes œuvres. Le tombeau est le début et la fin qui nous aident à nous préparer à la vie éternelle. Les Pères de l’Église nous apprennent très sagement à avoir le souvenir de la mort ».
Se référant au défunt père Nicolas, le Métropolite a rappelé tous les dons que Dieu lui avait donnés, son humble ministère ecclésial, sa contribution pour la sainte Métropole de France et les liens qui les unissaient depuis de nombreuses années.