« Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru ».
Dans ces paroles adressées à l’apôtre Thomas par le Seigneur ressuscité, la foi et la vision sont bien distinguées. Il en ressort que la vision n’est pas indispensable à la foi.
Sans avoir vu le Christ ressuscité dans sa chair avec les yeux de chair, nous avons cru, parce que nous avons contemplé sa résurrection en esprit.
Nous n’avons pas suivi aveuglément un témoignage étranger, mais nous avons ressenti, dans notre esprit, dans notre âme, que ce que les femmes myrrophores et les apôtres disaient est vrai : le Christ est ressuscité, il est vivant et il nous précède, avec l’humanité qu’il a assumée et restaurée, dans la gloire du Père.
Éprouvons cette réalité, la force de la Résurrection.
Il nous est donné de voir le visage du Christ apparaître derrière le visage de nos frères et de faire preuve de compassion.
Je toucherai mon frère souffrant, et je dirai : « mon Seigneur et mon Dieu ! ».
Dans la crise sanitaire que nous traversons, médecins, infirmières, soignants, tous ceux qui agissent pour soulager leurs frères souffrants exhalent la résurrection et l’espérance dans le Royaume de Dieu.
Le Christ est ressuscité des morts ! En Vérité il est Ressuscité !
Amen.