Agitation, joie, compréhension : voilà les trois étapes que ces formidables femmes myrrophores, ces « porteuses d’aromates », avec leur spontanéité, leur célérité et leur confiance, ont ressenties devant le tombeau vide du Seigneur.
Il a fallu quatre évangélistes pour décrire ce que chacune d’elles a éprouvé en découvrant, avant le reste de l’humanité, que Jésus le Christ est ressuscité et qu’il nous précède d’abord en Galilée, puis dans la gloire éternelle de Dieu le Père.
Les femmes myrrophores ne savent comment elles parviendront jusqu’au corps de Jésus :
« Qui nous roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? ».
Comme beaucoup d’âmes recouvertes par une lourde pierre : la pierre du péché, de l’ignorance, de l’indifférence, la pierre de l’habitude mauvaise accumulée depuis des années, nous voudrions peut-être enlever cette pierre et attendre le Seigneur vivant.
« Qui nous roulera la pierre ? ».
En cette période qui précède un « déconfinement » annoncé, levons-nous, mettons-nous en route, marchons vers Jésus que la lourde pierre sépare de nous.
Jésus ressuscité n’est plus dans le tombeau, mais toute tentative de limiter, de localiser, de circonscrire sa présence est vaine désormais.
Par la foi et l’espérance nous atteindrons une certitude inébranlable de Sa présence :
Le Christ est ressuscité des morts ! En Vérité il est Ressuscité !
Amen.